« Pour qu'elle revienne » est l'histoire d'une quête. Celle d'une jeune trentenaire, Margaux, qui tente de retrouver sa mère, disparue l'année de ses quinze ans. Sur fond de paysages corses, un beau récit de résilience, qui se lit d'une traite, comme Cynthia Kafka en a le secret : écriture fluide, émotions vivaces et tendresse pour ses personnages. Un livre qui sent bon l'été.
Portrait de Cynthia Kafka, Printemps du Livre de Montaigu
« Pour qu'elle revienne » est l'histoire d'une quête. Celle d'une jeune trentenaire, Margaux, qui tente de retrouver sa mère, disparue l'année de ses quinze ans. Pour comprendre ce qui a pu la conduire à cet effacement. Pour, peut-être, la faire revenir ?
C'est en Corse, que l'héroïne, accompagnée de son meilleur ami, Timothée, part à sa recherche. De visites en découvertes, de rencontres en surprises, le récit transporte le lecteur (plutôt la lectrice) dans les paysages et les sinuosités de l'île de Beauté. Sous le soleil brûlant d'un drame annoncé, la jeune femme va petit à petit trouver les réponses, qui lui permettront de s'apaiser et de repartir vers sa vie, libérée du poids de ses interrogations passées.
La couverture annonce sur son bandeau qu'il s'agit du « roman de votre été ». Vraiment ? En tout cas, un beau récit de résilience, qui se lit d'une traite, comme Cynthia Kafka en a le secret : écriture fluide, émotions vivaces et tendresse pour ses personnages. Avec toujours en fond, cette part de merveilleux qui parsème l’écume des jours ordinaires.
Ce n'est pas par hasard si Cynthia Kafka, ancienne professeure des écoles, a rejoint depuis Contre vents et secrets et Le Sourire aux livres, le club des autrices qui rendent leurs lectrices complètement accro. Elle sait parler au cœur et transformer les émotions en grandes épopées.
> Pour qu'elle revienne de Cynthia Kafka, Editions Charleston, 220 pages, 19 euros
Le journaliste et écrivain Bernard Pivot, qui a fait lire des
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